FAI DE BEN A BERTRAND, TE LO RENDRA EN CAGANT Proverbe en occitan provençal signifiant : « fais du bien à Bertrand, il te le rendra en caguant. »
À méditer et à partager avant les péripéties à venir et les réactions de résistance qui s’ensuivront.
Lorsque les militaires boliviens parvinrent à débusquer Ché Guevara de sa cachette grâce au renseignement d’un berger, ils demandèrent à ce dernier :
« Pourquoi avoir dénoncé un homme qui se sacrifiait pourtant pour votre liberté et votre bien-être ?
– Je l’ai dénoncé parce que le crépitement des armes fait peur à mes animaux en pâture répondit le berger ! »
Lorsque Mohamed Karim, en l’occurrence l’égyptien qui entreprit de résister contre l’assaut d’Alexandrie lancé par Napoléon, fut arrêté par l’armée et condamné à la peine capitale, Napoléon le fit appelé et lui dit:
« J’ai de la peine à exécuter un homme qui a défendu vaillamment son pays, je ne souhaiterais pas que l’Histoire retienne de moi l’image d’une personne qui étouffe l’élan des patriotes à défendre l’intégrité de leur patrie, ainsi, je te promets la liberté si tu payes dix mille pièces d’or à titre de compensation financière à mes soldats que la résistance a tué « ,
– Je n’ai pas la totalité de la somme demandée sur moi, répondit Mohamed Karim, mais je suis redevable de plus de cent mille pièces d’or aux commerçants d’Alexandrie, ils payeront à coup sûr cette amende, afin que j’aie la vie sauve ! «
Enchaîné, il fut conduit au marché d’Alexandrie pour le tour des comptoirs en quête de la somme dont dépendra sa liberté. Mais, à sa grande surprise, aucun commerçant ne s’apitoya sur son sort, pire, les indigènes l’accusèrent de fauteur de troubles, de destructeur de biens, et d’atteinte à la vitalité économique de la ville portuaire d’Alexandrie! «
Napoléon, au vu du dénigrement des siens à son égard, déclara:
– Je concéderais que l’on mette la sentence de peine capitale en exécution, pas parce que tu as tué mes soldats, mais pour avoir lutté pour des personnes lâches, qui comptent plus sur leur commerce que sur leur intégrité ! «
Mohamed Rachid Rida, réformateur arabe syrien disait: « Se révolter pour le compte d’un peuple ignorant, revient à s’immoler par le feu pour éclairer le chemin à un aveugle ! »
Lorsque Ponce Pilate laissa le sort de Jésus-Christ entre les mains du peuple, celui-ci choisit, comme un seul homme, de sauver Barabas, le bandit des grands chemins et non celui qui était venu les libérer.
Dans L’Exode », Moïse libéra son peuple du joug égyptien. Durant la traversée du désert, celui-ci se rebella en masse contre lui lorsque la nourriture commença à manquer, en arguant que lors de la captivité, au moins, ils avaient tout ce dont ils avaient besoin. (GUY FAURE)

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