COMMENT ET POURQUOI EN SOMMES-NOUS ARRIVÉS LÀ ? (DEUXIÈME PARTIE)
Et voici une suite à ma publication du 13 mai dernier sur le développement des principes de propagande au cours des dernières décennies. Aujourd’hui, ce sont les outils et les armes utilisés pour ces grandes manœuvres que je vous propose. L’extrait suivant est toujours tiré du dernier livre de Laurent Gounelle, « Le Réveil ». Pour moi, les pratiques propagandistes sont omniprésentes dans les médias et il faut s’attendre à des manigances d’envergure dans un avenir très proche. Si ce texte et le précédent vous aident à y faire face, je n’aurais pas perdu mon temps. Comme pour le précédent, je fais figurer les notes personnelles utiles par (NB :…………).
Entre les deux publications, j’ai relayé, le 15 mai sur Facebook, un post estimant les « rapports de force » entre les différentes attitudes humaines en regard des multiples campagnes de propagande. Il a eu beaucoup de succès et je vous le propose de nouveau à la fin de ce texte.
« ÉMETTRE DES INJONCTIONS PARADOXALES
Une injonction paradoxale est un ordre qui induit un résultat totalement contraire à ce qu’il semble annoncer.
Exemples :
– L’ordre « sois spontané » enferme celui à qui il est destiné dans un choix impossible : s’il obéit à l’ordre en s’efforçant d’être spontané, il sera donc tout sauf spontané puisque son attitude ne sera que le résultat de son obéissance…Si, à l’inverse, il refuse d’obéir à l’ordre, alors il fera preuve d’une spontanéité…qui correspond à l’ordre qui lui était donné, faisant donc de lui un obéissant malgré lui.
– Promettre la liberté à ceux qui se soumettront. « Faites ceci et cela vous rendra libre ! » ( NB : le v—–n rend libre [dixit Gabriel Attal, alors porte-parole du gouvernement français, qui avait oublié, en cette circonstance, certains éléments de notre Histoire] ). L’ordre fait croire que la liberté s’obtient par…obéissance à cet ordre.
Effets :
L’injonction paradoxale sème inconsciemment le trouble et court-circuite le libre arbitre de l’individu, le poussant à abandonner tout jugement critique. Elle empêche le sujet de faire des choix selon son désir. Grégory Bateson et son équipe de psychologues de l’école de Palo Alto ont démontré que les injonctions paradoxales engendraient des maladies mentales telles que la schizophrénie.
CARICATURER LA POSITION DES RÉSISTANTS
Il s’agit de tourner en dérision la position des résistants afin de les décrédibiliser.
– empêcher le peuple d’écouter les propos en rendant ceux-ci totalement ridicules à ses yeux.
Exemple :
Si certains émettent des doutes sur les dangers d’une nouvelle technologie, les accuser de « vouloir retourner à l’éclairage à la bougie ».
Effet :
Permet d’éviter de devoir apporter des réponses sur le fond. Empêche tout débat.
INSTAURER DES CLIVAGES
– diviser la population en flattant les consentants qui acceptent de suivre les consignes et en désignant les résistants comme responsables de la situation.
– Imputer aux résistants la responsabilité de la perte de la liberté des consentants.
– Induire de la colère chez les consentants pour pousser la population à rejeter les résistants : ils se retrouveront naturellement conspués, exclus, marginalisés. Les mesures coercitives qui seront en fin de compte prises à leur égard seront alors applaudies par les autres.
INFANTILISER LES GENS
– s’adresser aux personnes comme à des enfants en bas âge.
– Utiliser des mots et des attitudes caractéristiques d’un parent surprotecteur.
Effets :
– Permet de désamorcer le sens critique des individus.
– Contribue à dissoudre leurs résistances.
– Pousse à l’obéissance.
CONJUGUER FLATTERIE ET CULPABILITÉ
– Flatter les gens sur leur intelligence, puis leur faire croire qu’ils sont responsables de leurs problèmes et qu’il serait malvenu de ne pas mettre en œuvre la solution proposée.
Effets :
– La flatterie induit une posture d’accueil du message culpabilisant qui suit.
– Remplace l’indignation que le système pourrait susciter par une culpabilisation permanente de soi-même.
– Pousse à accepter la solution proposée.
– Complique très fortement la rébellion.
ÉTIQUETER LES RÉSISTANTS
Étiqueter les résistants en assimilant leurs réflexions à celle d’une mouvance honteuse. Exemple : complotisme (NB : ou sectarisme, populisme, radicalisme, extrémisme…le choix personnel se trouve très restreint).
Effets :
– Décrédibiliser le résistant aux yeux de la population.
– Induit en lui un sentiment de honte qui l’empêche de suivre son argumentation.
– Brouille l’écoute de la population en détournant son attention des arguments avancés.
– Évite de devoir répondre sur le fond aux objections soulevées.
– Empêche tout débat démocratique sur la question.
– Tue dans l’œuf tout début de contestation.
PRATIQUER LA GRADUALITÉ
– Introduire graduellement les mesures que les gens n’accepteraient pas si elles étaient appliquées d’un bloc.
– Le faire étape par étape en respectant un délai suffisamment long entre chacune.
Effets :
Quand le peuple s’est suffisamment habitué à la première étape de la mesure, il la trouve naturelle, et l’on peut alors passer à la deuxième, et ainsi de suite.
OBSCURCIR LES REPÉRES INFORMATIONNELS
– Supprimer les informations qui pourraient créer un système de référence authentique, et permettraient la comparaison et l’expression du sens critique.
Effets :
Ne disposant que du seul discours officiel, le peuple adhère facilement. » Laurent Gounelle, « Le Réveil », Calmann-Lévy, février 2022
L’auteur a inventorié d’autres outils que je n’ai pas reproduits, car ils sont plus du domaine de la torture individuelle. Et grand merci à lui pour ce travail de salut public ! (GUY FAURE) Bien sûr, vous pourrez retrouver ce texte sur ma page Facebook, accessible à partir de l’onglet FB de ce blog.
nices!! Article 28 du 10 juin 2023 : fai de ben a Bertrand, te lo rendra en cagant
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wow!! 98Article 28 du 10 juin 2023 : fai de ben a Bertrand, te lo rendra en cagant
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