TOUT EST ÉCRIT QUELQUE PART ( DEUXIÈME VOLET )
Cette publication fait suite au premier volet paru le 24 février dernier (article 22) avec comme sous-titre « TOUT EST NOMBRE».
DEUXIÈME VOLET : LA PROPHÉTIE DES PAPES
Ces prédictions sont également connues sous le nom de « Prophétie de Saint Malachie », du nom d’un évêque irlandais ayant vécu au XII° siècle, et qui en serait l’auteur, mais qui selon toute vraisemblance, n’y est pour rien dans cette affaire.
Les historiens, officiels ou non, font remonter la première publication de cette prophétie à 1595, après que le texte a été découvert ou rédigé à partir de 1585 par un moine bénédictin du nom de Arnold de Wion. Certains exégètes attribuent sa rédaction à un certain Michel de Notre-dame, c’est-à-dire Nostradamus lui-même. Celui-ci étant décédé en 1555, soit quarante ans seulement avant la première publication du texte, il est naturel qu’il tienne la corde. En fait, peu importe l’auteur puisqu’une version existe depuis près de 450 ans et qu’on en dénombre plusieurs exemplaires dont un à la bibliothèque de Lyon et un autre au Vatican. C’est son contenu qui retient l’attention.
Il est formé de 111 devises de quelques mots, correspondant chacune à un pape ayant régné depuis 1143, soit à partir de Célestin II. Si l’on considère les souverains pontifes depuis la première maxime, alors, la 111° correspond précisément à Benoît XVI, récemment décédé après avoir démissionné de ses fonctions en 2013. À la suite de la devise le concernant, apparaît la prophétie proprement dite ; la voici dans sa traduction du latin, et avec des mots appartenant au langage eschatologique du catholicisme. Elle nous amène au pontificat de François.
« Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations.
Celles-ci terminées, la cité aux sept collines (=Rome) sera détruite, et le juge redoutable jugera son peuple. »
Pierre le Romain est la traduction de Petrus Romanus. Où est donc passé François dans cette prédiction ? Nous pouvons apporter une réponse en se rappelant que « papas » (pape) est le surnom familier qui était donné, dès le début du christianisme, à l’évêque de Rome, puis officiellement, à tous les futurs papes à partir du huitième siècle. Pour l’Église, le premier pape fut Pierre. François se rappelait peut-être tout cela en déclarant, dès son intronisation : « Je suis l’évêque de Rome ».
Je passe sur les 111 maximes dont la plupart sont en relation avec les armoiries de chacun, sa mission ou son origine, le plus souvent dûment constatées par des historiens officiels. Elles sont faciles à trouver sur Internet, et d’une manière générale, celles concernant les papes ayant régné avant 1595 sont plus conformes à des éléments de réalité que les plus tardives, en vertu du principe qu’il est plus aisé de retrouver le passé que le futur. Je n’en ai retenu qu’une, celle qui correspond à Sixte V. Celui-ci est monté sur le trône en 1585, année où Arnold de Wion aurait pu découvrir le texte complet, ou en commencer la rédaction. Voici, en latin, cette devise : « Axis in meditate signi » qui peut se traduire par « l’axe du milieu du signe. »(anciennement, signe = prophétie). Il nous reste à examiner si Sixte V pourrait être celui qui se trouve à égale distance temporelle entre Célestin II, intronisé en 1143 et la réalisation de la prophétie. Le décompte des années écoulées depuis Célestin II donne 442 ans. Si nous ajoutons ce nombre d’années à 1585, nous tombons sur 2027. Il resterait donc trois ans au pape actuel, si son Dieu lui prête vie, avant « la destruction de Rome » . Quant aux « tribulations », annoncées par Saint Malachie, Arnold de Wion, Nostradamus ou Sixte V lui-même, il faut être sourd et aveugle pour ne pas comprendre que nous les vivons pleinement dans le présent.
La position de la papauté sur ce document, dont elle n’ignore pas l’existence, est floue, comme souvent, et variable aussi. La non-reconnaissance de son origine et de sa finalité est normale, car les responsables de l’Église ne peuvent évidemment pas valider une prophétie annonçant sa propre fin. Cependant, différents éléments indiquent que le pape François ait été instruit de sa mission. En effet, sa première sortie du Vatican, après son intronisation, a été d’aller se recueillir dans une petite chapelle sur le tombeau de…Sixte V, le pape du milieu du signe. De plus, lors de sa première apparition publique (ou deuxième, je ne sais plus) , il a demandé à ses fidèles de « prier pour lui » (sic), requête qui a paru bien énigmatique à l’époque.
Quoi qu’il en soit, François s’est lui-même disqualifié en tant que représentant de Dieu sur Terre en déclarant, au beau milieu de la « crise » sanitaire mondiale, que « se faire v – – – – – – r est un acte d’amour » (re-sic), en oubliant qu’un acte d’amour non consenti qualifie précisément l’acte de viol. Lorsque la Vérité éclatera, François devra donc expliquer à ses fidèles cette prise de position, et nous notifier de qui, exactement, il est le porte-parole.
La fin de Rome est en fait tout simplement la fin de la papauté, sans préjudice pour la ville aux sept collines, bien que je n’en sois pas du tout convaincu. Je dirais même plus : je n’en suis pas du tout convaincu, puisque, bien que le mot final appartienne au Créateur de l’Univers, une bonne partie de l’avenir reste liée à l’évolution des consciences individuelles ; et sur ce point, les signes sont rares.
Pas de fin du monde, bien évidemment, mais transition vers d’autres paradigmes à la suite des évènements complètement abracadabrantesques que nous vivons depuis quelques années.(GUY FAURE).
À SUIVRE
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wow!! 21Article 28 du 10 juin 2023 : fai de ben a Bertrand, te lo rendra en cagant
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