Article 23 du 04 mars 2023 : du nouveau du côté de Gizeh

DU NOUVEAU DU CÔTÉ DE GIZEH

C’est évidemment la découverte récente d’un couloir de neuf mètres de long sur trois de large, caractéristique des chambres de décharge, fréquentes dans la Grande Pyramide de Gizeh. Ces constructions protègent d’une trop grosse pression les pièces se trouvant juste en dessous. Il y donc très certainement une chambre à la verticale et il m’est immédiatement venu à l’esprit que l’on va y trouver la momie du pharaon Khéops. Voici ce que j’écrivais, à ce sujet, dans mon livre « Khéops : le sceau de l’architecte » paru en décembre 2019 :

Page 92 : « eEt je peux avancer que le passage du patriarche, père fondateur des trois grandes religions monothéistes, a commencé à sonner le glas du rôle sacré de la pyramide. Elleaurait pu alors être réemployée par Khéops qui, l’ayant trouvée à son goût, l’aurait réquisitionnée pour en faire son tombeau personnel. Il n’est par suite pas tout à fait exclu d’y découvrir un jour sa momie, pour peu qu’il ait repéré un accès à une chambre secrète, dans laquelle elle reposerait donc depuis 4 500 ans. À partir de Khéops, l’édifice allait être absorbé par l’urbanisation galopante, pour être récupéré 45 siècles plus tard par des égyptologues, alors qu’il n’entre pas du tout dans le domaine de l’archéo-égyptologie. »

Il reste à prendre connaissance de l’interprétation que feront les scientifiques de cette découverte, quand elle aura lieu et si momie il y a. En effet, bien que Khéops ne soit en aucune façon le concepteur de l’édifice, un collège d’« experts », Zahi Hawass en tête pourraient considérer la présence de cette momie comme la preuve irréfutable du contraire. Le livre précité démontre que c’est bien le Créateur de l’Univers qui est l’architecte et j’attribue au pharaon et à ses ouvriers un rôle secondaire dans l’histoire de la pyramide. Je vous renvoie à mes publications Facebook depuis le 27 août 2022 et à mon blog, pour en découvrir beaucoup plus. Voici ce que j’ajoutais un peu plus loin :

Page 97 : « Entièrement revêtue de son parement de calcaire blanc, à l’exception de l’entrée et des deux conduits d’aération, elle a été mise en veille à l’époque de Khéops, après l’initiation d’Abraham. »

Et pour finir :

Page 98 : « Khéops semble donc bien avoir joué un rôle important dans l’histoire de la pyramide, mais pas celui que certains lui attribuent habituellement, et les papyrus découverts fort opportunément voilà six ans au Ouadi el-Jarf, soit quelques années après les ruines sous-marines de Thönis, sont là pour en apporter une preuve. À l’époque de Khéops, ces petits travaux d’obturation étaient tout à fait réalisables et n’avaient rien de pharaoniques. »

Vous pouvez retrouver ces points de vue en téléchargeant gratuitement le PDF de mon livre par le lien suivant  https://vu.fr/W0PA , ou en vous procurant le livre broché par celui-ci:  https://vu.fr/WHok Pour terminer, voici l’intégralité des pages 92 à 99 qui servent de cadre aux trois extraits retranscrits plus haut. Je dois avertir que ceux qui ne se sont pas familiarisés avec mon livre ou qui ne connaissent pas grand-chose à cette pyramide, pourraient être un peu déconcertés.

Pages 92 à 99 : « l’entonnoir que forment les deux diagonales, prolongées jusqu’au littoral, canalise les énergies du delta du Nil et de la Méditerranée en direction de l’édifice. Le pivot central qui fait office de fondations s’enfonce dans la Terre avec pour fonction de ramener les énergies telluriques vers l’intérieur du monument. Le centre de la pyramide, à partir duquel les terres ont été réparties, est le point d’équilibre de ces terres, comme l’est tout centre de gravité d’un système donné. Enfin, l’élan vers le ciel permis par la forme pyramidale et le pyramidion aujourd’hui disparu, permettait de capter les énergies cosmiques, diffusées ensuite vers tout le reste.

Équilibre, harmonie, convergence d’énergies vibratoires, telluriques et cosmiques destinaient la pyramide à une autre fonction importante : celle d’un lieu initiatique dans lequel les forces matérielles et spirituelles travaillaient en synergie.

Cette nouvelle fonctionnalité nous permet de comprendre en partie la vocation de certains éléments de la structure interne de l’édifice. La pièce appelée « chambre de la reine » a longtemps été le lieu sacré dans lequel le candidat était initié aux mystères mineurs, tandis que la chambre dite « du roi » était réservée aux mystères majeurs. Le futur initié séjournait alors trois jours, allongé dans le coffre faussement rebaptisé « sarcophage », pour y vivre l’expérience d’une petite mort. Ce sont les trois jours qui sont nécessaires à l’âme d’un défunt pour quitter son corps terrestre. Au cours de cette épreuve, il devait respirer, comme tout être vivant, et ceci était rendu possible par les deux conduits d’aération se trouvant dans la pièce, système de ventilation qui aurait mis à mal la conservation d’une éventuelle momie…On peut penser qu’Abraham, après son départ de Ur et son passage en pays de Canaan ( Palestine), se soit rendu sur le plateau de Gizeh, à la demande de Dieu, y suivre l’initiation dont il aurait besoin pour préparer sa mission future, la fondation du monothéisme (note1 en bas d’article). Et je peux avancer que le passage du patriarche, père fondateur des trois grandes religions monothéistes, a commencé à sonner le glas du rôle sacré de la pyramide. Elle aurait pu alors être réemployée par Khéops qui, l’ayant trouvée à son goût, l’aurait réquisitionnée pour en faire son tombeau personnel. Il n’est par suite pas tout à fait exclu d’y découvrir un jour sa momie, pour peu qu’il ait repéré un accès à une chambre secrète, dans laquelle elle reposerait donc depuis 4 500 ans. À partir de Khéops, l’édifice allait être absorbé par l’urbanisation galopante, pour être récupéré 45 siècles plus tard par des égyptologues, alors qu’il n’entre pas du tout dans le domaine de l’archéo-égyptologie. Et comme ce champ d’investigations n’est pas le mien, j’estime pertinent de ne pas m’aventurer plus loin dans cette voie. Puissent certains faire la même démarche et s’occuper uniquement de la discipline pour laquelle la faculté les a formatés ; ou alors changer de format, se mettre à l’écoute des autres et utiliser leur propre faculté de discernement, afin d’apporter un peu d’eau claire au moulin de leur savoir.

Il est intéressant de noter que, selon certains chercheurs, les quatre conduits des deux fausses chambres du roi et de la reine pointaient vers les étoiles d’où étaient originaires les dieux venus superviser l’éveil des premiers humains (note2 en bas d’article) Dans la pièce de la reine, les deux conduits ne donnent pas à l’extérieur, car sa situation dans l’édifice permettait une ventilation suffisante pour de brefs passages. Dans les premiers temps, ces quatre conduits canalisaient les vibrations en provenance des étoiles concernées. L’obstruction des deux canaux de la chambre de la reine ne gênait aucunement le passage de ces vibrations, qui ont le pouvoir de traverser les murs avec plus d’aisance que les muons ayant permis aux opérateurs de la mission « ScanPyramids » de détecter la grande cavité.

Je continue cette petite visite guidée. Plus près des entrailles de la Terre, la partie souterraine figurait le lieu dans lequel séjournent les âmes des morts, les « Enfers » des Grecs ou le Purgatoire de la religion catholique, avant de remonter vers les sphères célestes régénératrices, peut-être symbolisées par la grande cavité récemment détectée par la mission susnommée, pour finalement revenir sur Terre, dans un autre corps physique afin de poursuivre le cycle des réincarnations. La grande galerie figurait la montée vers l’initiation supérieure. En revanche, je n’arrive pas à discerner de structures symbolisant des lieux de damnation ou de félicité éternelle…

Quant au « puits de service » qui mène du bas de la grande galerie au bas du couloir descendant, il servait à activer l’aération vers la partie souterraine de l’édifice, les Enfers (note3 en bas d’article), passage logique et naturel après la mort, avant le retour sur Terre.

Abordée par le biais de ces fonctions qui ne devraient pas complètement surprendre les égyptologues, la grande pyramide apparaît donc un peu comme le modèle des futures écoles des mystères égyptiennes et grecques et des temples de certaines de nos sociétés secrètes modernes…

Il est temps de revenir sur les documents du Ouadi el-Jarf que j’ai déjà mentionnés au chapitre I. Pour les situer dans leur contexte historique, je rappelle que ces fragments de papyrus, datant du règne de Khéops, ont été découverts par une équipe d’archéologues en 2013. Ils ont été récemment déchiffrés par l’égyptologue français Pierre Tallet et concernent le journal d’un fonctionnaire nommé Merer. Celui-ci y relate des livraisons de pierres en provenance de Tourah et à destination de la pyramide de Gizeh, et rien de plus. Ce décryptage a été interprété par des égyptologues peu respectueux du travail de Pierre Tallet. Ils l’ont transformé en preuve que la pyramide a bien été construite par Khéops. Ces papyrus ont même été l’objet d’un documentaire de 1 h 30 diffusé par une chaîne française (France 5) avec pour titre « le papyrus oublié de la grande pyramide  », dans le cadre de sa série « Science, grand format ». Je vous encourage vivement à visionner ce film car il constitue un modèle rare de mauvaise foi et de tromperie, avec en plus d’une interprétation fallacieuse, la reconstitution, très laborieuse, des travaux. Cette restitution saute des étapes, utilise un bloc de calcaire de dimensions réduites, une grue (?), des burins, des pioches et des marteaux en acier, outillage totalement inexistant à l’époque à laquelle ce simulacre de démonstration est censé se rapporter. À voir absolument, toutes affaires cessantes. Le film « la révélation des pyramides » de Jacques Grimault et Patrice Pouillard , à voir également, mais pour de tout autres raisons, a été critiqué à cause de deux ou trois détails tout à fait secondaires.

Après la rédaction du dernier paragraphe, j’ai eu l’idée de visionner une seconde fois le documentaire de la « Cinq » afin d’étudier de plus près certains détails. Tandis que le film se déroulait, un doute a commencé à s’installer sur les véritables intentions des auteurs de ce documentaire. Il est tellement mal fait pour les objectifs annoncés que j’en suis arrivé à me demander si leur but n’était pas justement de démontrer, par l’absurde, que l’édification d’un tel monument à l’époque de Khéops, était tout simplement impossible au regard des moyens techniques alors disponibles. Seuls eux, pourront apporter une réponse définitive. Cette façon de communiquer des éléments de vérité, sans attirer les foudres des pouvoirs en place, est une pratique courante. C’est comme cela qu’a procédé un certain Nicolas Machiavel, à la Renaissance italienne, pour informer le peuple des dérives de ces pouvoirs, au motif de la raison d’état.

Les déplacements de pierres mentionnés par Merer concernaient bien des matériaux en provenance des carrières de Tourah vers Gizeh. Elles étaient en fait destinées à obstruer l’entrée originale de la pyramide située quelques mètres au-dessus de la percée pratiquée au IXe siècle après Jésus-Christ par le calife Al Mamoun, et devenue depuis l’accès officiel de l’édifice. Ici, on peut s’étonner que les historiens ne se soient pas demandé pourquoi l’explorateur arabe a creusé à cet endroit, alors qu’il aurait suffi de lever les yeux pour apercevoir l’entrée prévue par le concepteur. Il ne l’a pas vue parce qu’elle n’était plus visible, masquée depuis plus de trois mille ans par les ouvriers de Khéops. Dès lors, on comprend toute l’histoire.

Construite par les dieux bien avant l’arrivée des pharaons des premières dynasties, à une époque que l’on tentera d’évaluer au chapitre suivant, la pyramide a rempli les premières fonctions pour lesquelles elle avait été édifiée. Entièrement revêtue de son parement de calcaire blanc, à l’exception de l’entrée et des deux conduits d’aération, elle a été mise en veille à l’époque de Khéops, après l’initiation d’Abraham. Les herses de granite ont alors été abaissées pour condamner la pièce réservée aux initiations majeures, un bouchon est venu barrer l’accès à celle des mystères mineurs, les arrivées d’air ont été obstruées, l’entrée principale masquée.

Lorsque Hérodote a visité la région au Ve siècle avant Jésus-Christ, il a trouvé devant lui une pyramide hermétiquement close et ne pouvant, par conséquent, pas servir à autre chose que de résidence éternelle à une momie, selon les dires des prêtres égyptiens rapportés par l’explorateur grec. Le monument est resté pratiquement en l’état jusqu’au IXe siècle et l’arrivée d’Al Mamoun.

C’est plus tard, au cours du XIVesiècle qu’elle a perdu son parement lors d’un violent tremblement de terre et suite au pillage de ses pierres, celles-ci ayant été récupérées pour la reconstruction de la ville du Caire. La Belle, ainsi dénudée a commencé à nous dévoiler les détails de son anatomie et ses divines proportions. Et petit à petit, tout ce qui était particulièrement destiné à notre civilisation.

Khéops semble donc bien avoir joué un rôle important dans l’histoire de la pyramide, mais pas celui que certains lui attribuent habituellement, et les papyrus découverts fort opportunément voilà six ans au Ouadi el-Jarf, soit quelques années après les ruines sous-marines de Thönis, sont là pour en apporter une preuve. À l’époque de Khéops, ces petits travaux d’obturation étaient tout à fait réalisables et n’avaient rien de pharaoniques. Dieu n’a peut-être même pas eu besoin d’intervenir, pas plus que les extraterrestres. »

Note1 : Cette hypothèse contredit les dates avancées par les exégètes de la Bible qui situent la naissance d’Abraham quelques siècles plus tard, vers 2000/1800 avant Jésus-Christ, cette estimation étant elle-même très controversée.

Note2 : Voir les contributions de Robert Bauval et Graham Hancock.

Note3 : Les Enfers grecs, ou Hadès, sont à distinguer de l’Enfer des religions monothéistes. Des premiers, on revient ; dans le second, on est censé y séjourner pour l’éternité, pas moins.

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Auteur : Guy FAURE

Je pense qu’une petite présentation est quand même utile. La voici. Je suis né à Marengo en Algérie (actuellement Hadjout), le 9 février 1952 vers 12 h 40, mais j’ai vécu en France, en Avignon. J’ai subi ma scolarité au lycée Frédéric Mistral avant de jouer les prolongations dans diverses facs de l’université Aix-Marseille où je me suis familiarisé avec les mathématiques, la physique, la chimie, la psychologie et la biologie avant de me tourner vers des formations plus universelles telle que la naturopathie, l’astrologie, la kinésiologie, la PNL et les traditions ésotériques. Sans diplôme utilisable, j’ai pu rester libre et indépendant, autant que faire se peut. Mon parcours m’a amené à exercer l’activité de moniteur de plongée subaquatique au Club Med pendant plusieurs années…Mais c’est ma curiosité pour les mythologies et l’Histoire, en particulier l’Antiquité, qui a alimenté l’essentiel de ma connaissance. Je vis actuellement en Cerdagne, dans les Pyrénées orientales après être passé par les Hautes Alpes (Ceillac en Queyras), le Var (Six-Fours-les-Plages) et bien sûr des endroits où l’on peut visiter de superbes fonds sous-marins, entre 1978 et 1990 (Guadeloupe, Martinique, Mexique, Bahamas, Maldives, Tahiti, Israël...). C’est terminé pour ce synopsis qui permettra peut-être à certaines personnes perdues de vue de me retrouver.

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