Avant-propos : la même figure géométrique apparaît plusieurs fois afin que le lecteur puisse suivre le fil de mes explications.
LA GRANDE PYRAMIDE DE GIZEH : PROJECTION QUADRIDIMENSIONNELLE DU SYSTÈME SOLEIL-TERRE-LUNE ?
C’est cette réflexion que je vous soumets dans ce cinquième article sur le pseudo-tombeau du pharaon Khéops. À partir de maintenant, nous entrons vraiment dans le vif du sujet, dans une série d’investigations originales qui vont nous permettre de mieux cerner l’identité et les intentions du Concepteur de cette pyramide. C’est assez long, plutôt remue-méninges mais fascinant.
Pour cette nouvelle production, j’ai repris la figure géométrique simplifiée de mon article du 27 août 2022. Le carré ABCD étant la base de l’édifice, j’ai ajouté aux deux cercles précédents (S) et (T), deux nouveaux que j’ai appelés (L) et (H). Dans cette publication, j’ai choisi de ne communiquer aucun chiffre pour ne pas en alourdir la lecture. Vous trouverez tout, absolument tout ce que vous souhaitez avoir comme complément, démonstrations, calculs détaillés, au chapitre II du livre KHEOPS : LE SCEAU DE L’ARCHITECTE à partir de la page 45 jusqu’à la page ras-le-bol-des-maths, et dans son annexe (p. 119 et suivantes).

Nous sommes donc maintenant en présence de quatre cercles : (S) ; (T) ; (H) ; (L).
(S) comme Soleil, de rayon RS. Il a été construit de façon à être exactement exinscrit à la base ABCD de la pyramide, c’est-à-dire qu’il contient le carré.
(T) comme Terre, de rayon RT. . Ce cercle est, lui, parfaitement inscrit dans le carré ABCD.
(H) comme Hauteur de la pyramide, de rayon RH. Ce cercle a été construit de telle façon que son périmètre soit exactement égal à celui de la base carrée ABCD.
(L) pour Lune, de rayon RL. (L) a la propriété de pouvoir être tracé n’importe où autour de (T), tout comme la Lune gravite autour de la Terre. Il est tangent à (T) et son centre est situé sur (H).

Voici pour le décor, avec les proportions bien respectées..
J’ai choisi postérieurement les dénominations des cercles, après que les relations de chacun avec le système Soleil-Terre-Lune ont été établies. C’est ce que nous allons voir.
NB 1 : pour la suite, ne confondons pas (T) qui est le cercle tracé sur la figure avec la Terre, notre planète. Mêmes choses pour (S) et (L).
NB 2 : L est la longueur des côtés de la base de la pyramide, H sa hauteur, à ne pas confondre avec les cercles (L) et (H).
NB 3 : les calculs des rayons et les suivants sont exposés dans les pages indiquées plus haut.
NB 4 : pour l’ensemble de mes recherches, le symbole (≈) signifie « congruent avec », en définissant la congruence comme la particularité qu’ont deux nombres de s’écrire avec la même série de chiffres, indépendamment de leurs décimales et de ce qu’ils mesurent (p. 53…) Cette notion se réfère à une « magie » des chiffres sur laquelle je reviendrai ultérieurement. Donc, que les lecteurs qui veulent nous faire savoir triomphalement que les virgules sont mal placées, ou que l’on ne peut pas comparer des longueurs avec des vitesses, attendent un peu, ou aillent sur d’autres pages et sites pour y trouver ce qui leur convient mieux.
Dans l’article du 27 août dernier, j’ai révélé à ceux qui ne se doutaient de rien, la présence des neuf chiffres de la vitesse de la lumière dans la pyramide, par cette première congruence :
1) PÉRIMÈTRE DE (S) – PÉRIMÈTRE DE (T) ≈ VITESSE DE LA LUMIÈRE (p. 61…)
Je rappelle que les neuf chiffres de la vitesse de la lumière sont aussi ceux qui correspondent à un parallèle, c’est-à-dire une latitude, exprimée en DEGRÉS DÉCIMAUX, qui traverse la pyramide et que j’ai appelé le parallèle-lumière. Les probabilités nous donnent une chance sur 810 millions de milliards de rencontrer deux fois cette série (annexe 14 page126).
Je vais à présent ajouter deux congruences qui font intervenir les deux nouveaux cercles, en relations avec des données astronomiques (p. 51…)

2) RH ≈ HAUTEUR DE LA PYRAMIDE ≈ DISTANCE LUNE-SOLEIL (p. 57…) dans une configuration astronomique particulière assez complexe examinée au bas de la page 57. Il s’agit en fait ici d’une double congruence.
3) RAYON POLAIRE DE LA LUNE / RAYON POLAIRE DE LA TERRE ≈ RAYON DE (L) / RAYON DE (T) (p. 59…)
Le symbole slash (/) indique un rapport, ou une division.
Et voici une quatrième congruence, assez connue, relative à la base carrée :
4) DEMI-PÉRIMÈTRE DE LA BASE ABCD ≈ VITESSE DE ROTATION DE LA TERRE A L’ÉQUATEUR
Cette dernière n’étant pas dans le livre, je me permets de communiquer les chiffres malgré la promesse faite plus haut.
Demi-périmètre de la base = AB + BC = 230,35 x 2 = 460,70 m
Vitesse de rotation d’un point à l’Équateur : 465,10 m/s

D’autre part, la composition géométrique ci-dessus est très explicite pour saisir les correspondances avec le système Soleil-Terre-Lune. En effet, (T) est lié à ABCD par 4 points de tangence (par construction), et à (L) par un point de contact qui exprime bien la proximité de notre planète avec son satellite. En outre, (L) peut être positionnée n’importe où autour de (T), tout comme la Lune se déplace autour de la Terre. Par conséquent, on peut aller plus loin, tout en ajoutant enfin un brin de poésie. En représentant la Lune par son symbole habituel, le « croissant », on constate qu’à partir d’une position initiale au milieu de AB que l’on va appeler « pleine lune », (L) dessine un « C » (hachuré) qui est en analogie avec notre satellite décroissant qui forme également un « C » dans le ciel, après sa phase de pleine lune. Puis, après un passage au milieu de CD (en pointillé) en un point que je peux appeler « nouvelle lune », le cercle dessine un « D » (hachuré) comme la Lune lorsqu’elle devient croissante, après sa phase de nouvelle lune. Enfin, (L) revient à son point de départ, pour débuter un nouveau cycle. Je n’avais pas remarqué ce phénomène auparavant, et cette analyse n’apparaît donc pas dans mon livre. Encore une merveille révélée après coup par cette pyramide, et qui montre que son étude est évolutive, à l’infini en toute logique. Sous la forme d’un croissant, (L) est donc bien inclus dans (S), tout comme (T). Le cercle (S) englobe toute la figure géométrique présentée, comme le Soleil domine et illumine la Terre et la Lune. La vitesse avec laquelle les photons en provenance du Soleil arrivent sur notre planète est chiffrée par la différence entre les périmètres de (S) et (T). C’est une bizarrerie que je vais tenter de dissiper un peu plus loin.

Comme je vous l’ai promis au début de cet article, tout ceci est plutôt remue-méninges et même très déstabilisant pour les incorrigibles tenants d’une conception humaine de la Grande Pyramide de Gizeh.
Les quatre relations établies précédemment et la figure ci-dessous montrent, et je peux même dire démontrent, bien que ce terme ne soit pas mathématiquement correct, que les dimensions de la Grande Pyramide de Gizeh ont été choisies pour afficher ces liens entre la Terre et le « Ciel ». C’est du moins ce que nous sommes enclins à déduire. En fait, il semble plutôt que l’édifice soit la projection d’une partie du Système solaire, selon des transformations géométriques et temporelles dont les algorithmes ne nous sont pas encore accessibles. Les transformations géométriques sont des opérations mathématiques plus ou moins complexes, qui font correspondre, point par point, un objet géométrique à un autre lui-même (translation, symétrie, homothétie, inversion, distorsion…) Ici, dans l’étude qui nous occupe, ces transformations sortent du domaine des mathématiques actuellement connues, en faisant intervenir, par l’implication de la vitesse de la lumière, une dimension temporelle. Ce dernier point ne devrait pas surprendre puisque nous savons maintenant, depuis plus d’un siècle, que notre évolution, dans le domaine sensible, se fait dans un espace-temps à quatre dimensions, dans lequel les distances et le temps sont étroitement liés. Ces liens ont été mis en équation par le physicien néerlandais Hendrik Lorentz à la fin du XIX° siècle. Les quatre dimensions sont les trois références spatiales c’est-à-dire la longueur, la largeur, la hauteur ; et le temps, qui nous donne donc la quatrième. Naturellement, il y a en a bien d’autres, et notre évolution spirituelle se fait dans un univers multidimensionnel, mais ça, c’est une autre Histoire.
Quoi qu’il en soit, l’exposé de cette étude devrait commencer à amener à se poser des questions sur l’identité du concepteur de la Grande Pyramide de Gizeh, son savoir-faire et ses intentions.
Pour les démonstrations pas à pas et le détail des calculs, je vous renvoie au chapitre II du livre susnommé (pages 45 et suivantes) et dont vous pouvez télécharger librement le PDF par la magie du lien suivant :