QUELQUES BONNES RAISONS DE RESTER À LA MAISON POUR LES PROCHAINES ÉLECTIONS FRANÇAISES, SI ELLES ONT EFFECTIVEMENT LIEU ! (section II).
« Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira ». (Alexis de Tocqueville 1805-1859).
En date du 7 janvier dernier, j’ai publié un appel à ne pas aller voter aux présidentielles du mois d’avril prochain. J’avais intitulé cet article : « Aux urnes citoyens » ! Par la suite, j’ai eu la confirmation que certains lecteurs se sont arrêtés au titre sans en percevoir le second degré. Mea culpa. J’ai donc rectifié l’en-tête afin d’enlever toute ambiguïté sur le sens de ma requête. Cependant, depuis cette publication, certains éléments d’actualité m’ont fait prendre conscience que ces élections pourraient ne pas avoir lieu car, entre-temps, notre gouvernement aura vraisemblablement utilisé l’article 18 de feu notre Constitution. Cet article donne les pleins pouvoirs au président dans les situations de crise majeure, naturelle ou fabriquée. Le voici dans son intégralité :
« Le Président de la République communique avec les deux Assemblées du Parlement par des messages qu’il fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat.
Il peut prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en Congrès. Sa déclaration peut donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait l’objet d’aucun vote.
Hors session, les assemblées parlementaires sont réunies spécialement à cet effet. »
Ceci implique que, d’ici ces élections, un pourrissement paroxystique de la situation va être organisé en France sous réserve qu’entre-temps, ne survienne quelque évènement populaire décisif, comme le blocage du pays. Cette paralysie totale ou partielle pourrait par ailleurs être la justification de l’utilisation de cet article. Nous verrons bien. Mon pressentiment va de plus en plus vers cette extrémité et j’espère sincèrement que mon intuition me trompe, ce qui est assez rare. Quoiqu’il arrive, tenez bon ! Ce n’est pas le moment de lâcher. Voici à nouveau la publication du 7 janvier à laquelle j’ai apporté quelques retouches, tout en faisant comme si ces élections auront bien lieu.
AUX URNES CITOYENS ! (section I du 7 janvier 2021)
« Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira ». (Alexis de Tocqueville 1805-1859).
En France, nous entamons les trois derniers mois qui nous conduiront aux élections présidentielles. Il sera alors l’heure de nous exprimer par les urnes, en nous rendant aux bureaux de vote ou… en restant à la maison. Si vous n’êtes pas français et ne vous sentez pas concerné par cet évènement national, ne vous enfuyez pas car cette communication reste valable pour la plupart des pays du monde, francophones ou non. Seuls quelques détails de scénario peuvent diverger.
Utiliser le droit de suffrage universel comme référendum pour dire « NON » aux pouvoirs en place, lesquels, depuis des décennies, nous ont conduits à la situation actuelle, me semble être la seule attitude méritant le qualificatif de responsable. Seulement voilà, dans cette campagne prévue pour amener l’un des candidats au palais de l’Élysée, il y en a une autre imbriquée : celle de la lutte contre les abstentionnistes. Ceux-ci formant, de loin, le premier parti de France, nous ne manquerons pas d’avoir une opposition d’union extrêmement violente. Le plaidoyer habituellement servi est que l’abstention favorise les extrêmes, et ça marche à tous les coups depuis de nombreux scrutins, comme si ceux qui tiennent ce discours n’étaient pas foncièrement des extrémistes ! Unis dans la v.a.c-ci.nologie anti-c.o-v.i.d, le néolibéralisme et l’écologie politicienne, ils seront toujours là pour repousser les contradicteurs en les étiquetant comme sectaires, populistes, obscurantistes ou la pire de toutes les catégories : complotistes.
Le premier acte citoyen avant de ne pas se rendre aux urnes les dimanches 10 et 24 avril prochains, est, paradoxalement, d’obtenir sa carte d’électeur. La date limite de la demande étant fixée au 2 mars 2 022, vous trouverez la marche à suivre au terme de cette publication, afin de gagner du temps. Les personnes qui ne seront pas inscrites sur les listes ne se verront pas comptabilisées dans les résultats car elles n’auront pas d’existence électorale. Leur éventuel « NON » à ce Référendum d’Initiative Populaire, ou Citoyenne (RIC) ne sera pas reconnu. Pareillement, les bulletins blancs et nuls ne seront pas inclus dans le décompte final et ne serviront à rien d’autre que faire croire que vous vous êtes exprimé puisque vous serez systématiquement enregistré dans la masse des votants. Ces bulletins passeront à la trappe et pour les retrouver, il faudra tout simplement aller sur les sites du ministère de l’intérieur ou du Conseil constitutionnel. Aux jours où je rédige ces lignes, il semblerait que les votes ne seront toujours pas obligatoires et que les procédures par correspondance ou électronique ne seront pas retenues, mais ce sera pour la toute dernière fois. La maxime de Alexis de Tocqueville, l’un des pères du libéralisme, et mise en exergue au début de ce message, pourra alors être amendée en celle-ci : « Nous n’avons rien à craindre du suffrage universel, nous programmerons à l’avance le vainqueur sur nos ordinateurs. » Par conséquent, ce sera bien la dernière opportunité qui nous sera offerte de dire STOP ! Le droit de vote utilisé pour mettre un terme aux agissements des absolutistes, des prévaricateurs et des propagandistes me semble être son ultime et plus belle vocation. A contrario, l’obéissance à l’ordre d’aller voter, travesti en devoir civique, et émanant de ces personnes, sera une injure faite à tous ceux qui se sont battus, tout au long de notre Histoire, pour les libertés et les droits de l’Homme. Ne nous trompons pas d’engagement.
Le RIC proposé dans cette publication doit donc être préparé assez tôt par une démarche administrative simple et par les réactions de ne pas nous laisser manipuler par les candidats, les médias et les intellectuels qui ne manqueront pas d’insister lourdement sur notre « irresponsabilité ». Le comportement qui va être ciblé est en fait de mettre un bulletin dans une urne afin de valider le principe de l’élection et du même coup, d’avaliser un candidat, alors que la très grande majorité des électeurs savent que les résolutions et les lois importantes sont dictées depuis longtemps par des instances plus haut placées dans la hiérarchie décisionnelle mondiale. Aller voter, c’est continuer à laisser le pouvoir aux marionnettistes qui manipulent nos « élus ». Rompre cette chaîne est notre devoir, mais seules les forces armées pourront définitivement en dissoudre les maillons, en s’imposantavant de faciliter l’avènement d’un nouveau paradigme. Ceci reste valable pour presque tous les pays du monde.
De plus, ceux qui, par attachement ou habitude, restent assez confiants pour croire que le candidat qu’ils choisiront sera le plus « efficace » pour relever (!) la France, ne se rendent pas compte que c’est l’ensemble des prétendants qu’ils cautionneront et que l’on pourrait en retrouver au prochain plébiscite, et ainsi de suite.
Dans notre pays, les dernières élections, qui étaient dédiées aux régionales, ont drainé, au second tour, 34,69 % des électeurs inscrits. Si l’on soustrait les bulletins blancs et nuls, estimés par mes calculs à environ 3 %, on obtient entre 31 et 32 % de suffrages exprimés. C’est un assez bon résultat mais, dans l’optique qui est celle de cette communication, il serait préférable qu’il soit dépassé pour pouvoir parler de victoire absolue des abstentionnistes. Un autre argument de poids mis en avant par les inconditionnels du vote est que, quel que soit le pourcentage de participation, il y aura un président : celui qui aura recueilli le plus grand nombre de voix. Mais quelle légitimité pourra être accordée à celle ou celui qui se targuera d’avoir acquis, au premier tour, trois à quatre millions de suffrages sur une cinquantaine de millions d’inscrits pour une population de 68 millions ? Aucune légitimité d’un point de vue purement démocratique. Il faudra le lui rappeler quoi que prévoie la Constitution dans ce cas précis. La non-investiture s’imposera d’elle-même puisque c’est le peuple qui l’aura décidée. En cas de déni de démocratie, nous devrons continuer à bloquer complètement le pays, immédiatement, pacifiquement, si ça n’a pas pu se faire antérieurement. Les drames qui en résulteront ne seront rien par rapport aux conséquences de l’inertie. Les armées et les forces de l’ordre, si elles ne sont pas intervenues précédemment, pourront prendre provisoirement les commandes d’un pouvoir devenu démocratiquement vacant. Ce sera alors le moment de passer à autre chose, en y mettant le temps qu’il faudra. Je vous renvoie à mes publications Facebook des 22 novembre et 28 décembre 2021 et à d’autres articles de ce blog pour le traitement de ces sujets. Quoi qu’il en soit, j’y reviendrai ultérieurement.
Donc, dans un premier temps, s’inscrire sur les listes électorales est bien le geste élémentaire vraiment utile et constructif à accomplir, avant le 2 mars 2 022. Cette initiative grossira mécaniquement le taux des abstentionnistes. Il est bon de savoir qu’actuellement, 2 à 3 millions de Français éligibles ne figurent pas sur les listes électorales. Le site du « service public » dont l’adresse est indiquée ci-dessous vous détaillera la marche à suivre. Ce manifeste est à partager sans retenue. GUY FAURE
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15311
À SUIVRE
Bonjour Merci beaucoup Contente d’être tenue au courant de vos articles Ça nous éclaire beaucoup
Envoyé de mon iPhone
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Merci pour vos analyses pertinentes. Je suis séduite par le vote pour Anne Guichard… Proposé par Christophe chalencon, qu’en pensez vous ?
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