Cette troisième publication est la suite directe de l’article 2 et elle est donc à consulter dans la continuité des deux premières. Elle concerne plus particulièrement l’écrivain anglais Christopher Marlowe. Dès mon retour en France, au début de l’automne 1987, je me renseignai sur cet auteur dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. C’est un dramaturge de l’époque élisabéthaine contemporain de William Shakespeare. Il est né vers le 23 février 1 564, soit environ deux mois avant l’auteur de Hamlet, et mort officiellement à l’âge de 29 ans, le 30 mai 1593. Nous avons très peu d’informations sur sa vie, mais nous connaissons en partie son œuvre dont « La Tragique Histoire du Docteur Faust », pièce de théâtre inspirée d’une vieille légende allemande et reprise plus tard par Goethe. Les termes que je vais utiliser pour en faire le synopsis sont ceux du livre et chacun pourra leur attribuer la signification qui lui convient. Il s’agit d’une fable contant le drame d’un homme qui vend son âme au diable. Celui-ci envoie un messager qui, sous la plume de Marlowe, prend le nom de Méphistophélès. Faust doit rédiger les clauses du pacte qui le lie à cette incarnation satanique avec son propre sang. Il l’échange contre les 24 années à venir. Durant cette nouvelle vie, il lui sera donné la possibilité de concrétiser, en utilisant la magie noire, ce qu’il n’a pas pu réaliser avec son savoir-faire passé. Le sang est le fluide par lequel le diable pourra manipuler Faust jusqu’à ce que son messager vienne le chercher afin de le conduire, pour l’éternité, là où l’on sait, un lieu qui n’existe évidemment que dans l’imaginaire de certaines religions. Depuis cette farce tragique, les procédés ont évolué et vous avez certainement compris, qu’à l’époque actuelle, Méphisto utilise toujours le sang, mais en injectant directement le mal par le biais de seringues, en échange d’avantages qui ne sont pas forcément diaboliques, mais dont le choix n’est pas autre chose qu’une reddition de la conscience (voir à ce sujet l’article 1 du 7 août 2021 et le post Facebook du 31 janvier). Cette dégradation du rôle de l’âme humaine dans le processus de l’évolution spirituelle est à mettre en opposition avec le plan du Dieu universel dévoilé dans mon livre « Kheops : le sceau de l’architecte » disponible en PDF à partir de ce blog. Dans la pièce de théâtre qui se joue présentement sur notre planète, et mise en parallèle avec les mésaventures du docteur Faust, le lecteur est évidemment libre de choisir la distribution des rôles.
J’en reviens à Marlowe et à ce qu’a pu me raconter mon amie Gracie à son sujet durant l’été 1987, lors de mon séjour aux Bahamas. Tout ce qui suit est basé sur ces révélations, augmenté des informations que j’ai pu collecter plus tard, l’ensemble enrobé des ingrédients que mon intuition m’a suggéré sur cette vie passée. Il s’agit d’un récit un peu romancé qui pourrait comporter quelques inexactitudes. J’estime cependant que je suis assez bien placé pour vous le proposer, sans vous l’imposer. Les découvertes à venir corrigeront ce qui doit l’être. En fait, le décès du jeune dramaturge survenu le 30 mai 1593, et confirmé par le légiste, n’était pas réel. Il s’agissait d’une mise en scène dont l’objectif était de le soustraire à une société londonienne dans laquelle il ne se reconnaissait pas du tout. Orchestrée par lui-même et quelques amis, sa mort serait survenue au cours d’une rixe dans laquelle il aurait eu le crâne fracassé, rendant ainsi son identification impossible. C’est ce rapport qui a été officiellement retenu par les historiens, avec toutefois quelques réserves, il faut bien le dire. La victime était en réalité une autre personne. Après ces faits, Marlowe a pu commencer une nouvelle vie et continuer à participer à l’œuvre collégiale faussement attribuée à William Shakespeare. Puis, il s’est rendu en Italie où les valeurs de la Renaissance italienne ont permis à son tempérament de libre-penseur de s’exprimer plus sereinement. Nos amis astrologues comprendront aisément ce départ, car 29 ans est précisément la durée d’une révolution saturnienne, et par conséquent, le bel âge pour mourir et renaître. Durant ses vies londoniennes et transalpines, il a notamment rédigé « Hamlet », « Othello », « Le Roi Lear », » Le Songe d’une Nuit d’été », et d’autres pièces dont l’action se situe en Italie. Je ne suis, hélas, pas en mesure de fournir la liste complète, ni de donner plus de précisions. Si vos recherches personnelles vous conduisent à une chronologie incohérente, ne vous tracassez pas car l’académique et la réalité nécessitent des approches complètement différentes, en Histoire comme dans tant d’autres disciplines (la virologie par exemple…)
L’œuvre shakespearienne comprenant l’ensemble de la quarantaine de pièces de théâtre (le nombre varie d’une source à l’autre) et les 154 sonnets connus, est en réalité celle d’un collectif d’écrivains constitué de quatre personnages principaux : Francis Bacon, Édward de Vere (comte d’Oxford), Ben Jonson (dramaturge auteur de « Volpone »), et Christopher Marlowe. Là encore, j’ignore les rôles exacts joués par chacun, leur production réelle, et si d’autres contemporains ont fait partie de cette aventure littéraire. Quant au natif de Stratford-upon-Avon, il n’a vraisemblablement rien écrit de toute sa vie car rien ne nous est parvenu qui attesterait du contraire. Nous avons à notre disposition, en tout et pour tout, six signatures apposées en bas de documents officiels, et absolument rien d’autre. En outre, il est bon de savoir qu’on ne trouve nulle part la trace d’éventuelles études supérieures contrairement à tous ses contemporains, et que selon son ami Ben Jonson, « il avait peu de latin et encore moins de grec », or à l’époque, la quasi-totalité des textes scientifiques et historiques étaient rédigés en latin et en grec. Enfin, le sociétaire et actionnaire du Théâtre du Globe, celui-ci un temps dirigé par Francis Bacon, n’aurait jamais voyagé au-delà de son lieu de naissance et de Douvres. Bien sûr, tout ceci ne démontre rien, et je ne veux d’ailleurs rien prouver, mais, avec ce que nous savons de Shakespeare, nous sommes en droit de nous demander comment il a pu acquérir le savoir nécessaire à l’élaboration de ces pièces, et là, nous nous approchons, sans toutefois les concurrencer, des délires officiels qui entourent la conception et la construction de la Grande Pyramide de Gizeh (celle dite de Khéops).
Une question vient immédiatement à l’esprit : pourquoi tant de mystère autour de l’œuvre shakespearienne et de ses contributeurs ? On trouve à cela quelques explications. Tout d’abord, il est bon de savoir que dans l’Angleterre élisabéthaine, très religieuse et puritaine, on était bien loin des valeurs nées de la Renaissance italienne. La dictature de Cromwell était encore lointaine, mais on sortait à peine des délires tyranniques et sanguinaires de la fin du règne de Henri VIII. C’est donc dans un contexte timoré que s’est épanouie la poussive Renaissance anglaise, dont l’apogée se situe dans la deuxième partie du XVIe siècle, sous le règne de la Reine vierge (Élisabeth, la première du nom). Dans cette conjoncture, le théâtre et la poésie étaient considérés comme de viles pratiques réservées à la population inculte. Il n’en demeure pas moins que certains aristocrates et hauts fonctionnaires s’y adonnaient, mais en se faisant le plus discrets possible. C’était le cas de Édward de Vere auquel on peut par ailleurs attribuer la paternité des Sonnets. Quant à Francis Bacon, qui a occupé plusieurs postes à responsabilités sous les règnes d’Élisabeth 1ere et Jacques 1er, en devenant même Grand Chancelier (Premier ministre) de ce dernier, il jouait le rôle de mécène protecteur des artistes de son époque et coordinateur de leurs différents rôles. Connaissant parfaitement les méandres du pouvoir, il est vraisemblablement l’auteur de certaines tragédies historiques et politiques. C’est lui qui s’est chargé de faire disparaître tous les manuscrits des vrais auteurs et à ce sujet, il a déclaré qu’ils ressurgiraient un jour. Je me dois de rapporter qu’une commission d’experts vient récemment de reconnaître officiellement la contribution de Marlowe à la rédaction des trois volets de Henri VI. Depuis ces conclusions, toute nouvelle édition de cette trilogie doit porter les noms des deux coauteurs.
Les restrictions imposées par les us et coutumes de la société élisabéthaine du XVIe siècle n’expliquent pas tout, tant s’en faut. J’en arrive donc tout naturellement à une exégèse plus approfondie de ce qui reste caché et que les historiens s’obstinent à ignorer. Ce qui reliait les acteurs de ce récit, c’est une société secrète dont en fait, je ne peux pas dire grand-chose sinon qu’il y avait à sa tête un Maître Rose-Croix dont l’influence fut comparable à celle qu’aura, cent cinquante ans plus tard, au Siècle des lumières, le comte de Saint Germain. Les « érudits » qui écrivent les manuels scolaires et dispensent des cours dans les universités n’ignorent pas l’existence de ces personnalités mais ils leur attribuent en général des rôles anecdotiques. Dans leur conception de l’Histoire, ils retiennent et enseignent principalement les faits dûment datés, les guerres et les batailles, les décrets et la succession des princes régnants. Dans cette approche tronquée, les personnages historiques connus, qui s’adonnaient aux pratiques occultes et aux recherches ésotériques en marge des activités qui les ont rendus célèbres, ne pouvaient le faire qu’à titre de loisirs condamnables ou d’égarements passagers, alors qu’en fait, leurs décisions, leurs actions et leurs découvertes étaient souvent dictées par des considérations issues de leurs propres recherches secrètes. Il me revient, à cette occasion, les propos d’un historien qui déplorait qu’Isaac Newton se soit préoccupé de sujets occultes au lieu de se consacrer uniquement à des recherches « sérieuses ». Si ce savant s’était rendu à la bibliothèque de l’université de Cambridge, il aurait eu accès aux manuscrits, récemment dévoilés, du célèbre scientifique, et aurait pu vérifier qu’il y est surtout question d’astrologie, d’alchimie, de philosophie rosicrucienne et de son intérêt pour les pyramides d’Égypte, les mathématiques et la physique n’occupant qu’une place secondaire. Je voudrais également souligner ce dont peu de personnes ont connaissance, à savoir que Newton est à l’origine de la création des premières loges maçonniques de Londres, parmi lesquelles, celle où fut initié Montesquieu. « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements » (Honoré de Balzac). Il me faut de plus préciser que les secrets soigneusement gardés par les confréries sont moins issus de caprices que de la nécessité de se protéger des foudres des religions officielles, et de préserver le commun des mortels de connaissances qui les déstabiliseraient. Il en a toujours été ainsi. En d’autres termes, il appartient à ceux qui se doutent qu’on leur cache des éléments de Vérité, de refuser les mensonges et d’aller voir ailleurs si, par hasard, elle n’y serait pas, cette Vérité…en premier lieu, dans leur conscience. Comme je pourrais me montrer intarissable sur ce chapitre, je préfère m’arrêter là et revenir au cœur du sujet de cette communication.
Malheureusement, je ne peux pas dire grand-chose de plus que ce que je viens de communiquer sur Marlowe et son époque. Je ne connais ni ses conditions de vie en Italie, ni la date de sa mort réelle. Il nous faudra donc attendre le retour des manuscrits et de documents complémentaires pour en savoir un peu plus sur ces questions. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la preuve que ces originaux existent réside justement dans leur disparition totale…en attendant leur retour. Comme ils n’ont pas pu s’autodétruire, quelqu’un les a fait disparaître . Cependant, il demeure toujours possible que, dans l’effervescence des évènements de notre Histoire, ils aient fini par se volatiliser, pour de bon cette fois. J’en profite pour lancer un appel à la société secrète qui les détient et aux autres confréries qui, depuis l’antiquité, ont pu sauvegarder tant de pièces à conviction de notre Histoire, la Vraie. Nous entrons dans la période des révélations (apokalupsis en grec) et il est temps de réagir afin d’en terminer avec l’obscurantisme matérialiste. J’essaie d’apporter ma part, du mieux que je le peux. GUY FAURE
Vraiment très intéressant, j en suis venu aux même conclusions que vous, bien que vous m’ayez apporté beaucoup d éclaircissements sur la vrai/fausse histoire autour des loges maçonniques.
Je suis passionné par l histoire de l humanité, bien que je sois dans une impasse avec l histoire adamique et surtout son réel démarrage.
Je vais continuer à vous lire car je n’ai pas encore lu votre livre sur kehops.
Je vous dit à très vite car le temps que tout ça soit intégrer en conscience je pense que j aurai quelque questions.
Au plaisir de vous lire
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Je vous remercie pour ce retour. La lecture du livre SUR kHEOPS apporte des éléments aux réponses sur nos origines. Bien sûr, ce pharaon n’y est pour rien dans la conception de « sa » pyramide.
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Voilà une approche de l’histoire littéraire qui me parle beaucoup !
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Je rejoins votre analyse …nous avons en commun une » amie » ,Greta Trunberg …Digne représentante du GIEC et des programmes MK ultra .
Les loges noires maçonniques sont à l oeuvre au service de Lucifer
Quant à la pyramide de Kheops, elle est au nombre d or .
Je vais prendre connaissance de votre livre .
Bien à vous .
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